Tout a commencé par une rencontre avec la matière " Terre " : rugueuse ou douce, malléable et sensuelle.
Peu à peu, Marie-Madeleine Vitrolles a abordé l'univers de la céramique et choisi la femme pour traduire des sentiments oscillants entre la vulnérabilité, la crainte de briser un fragile équilibre, l'impuissance et la force ; sont nées alors des figures féminines longues, fières et sensuelles, aux corps brûlés, comme écorchés, mais qui gardent au fond d'elles un espoir.
Les traits des visages sont discrets ou inexistants, les bras, lorsqu'ils sont représentés très longs, les poitrines à peine esquissées, les hanches effacées et pourtant la grâce, les chevelures, la gestuelle très souple indiquent que ce sont bien des femmes.